Le Garçon et le monde Film d’animation brésilien d’Alê Abreu - 1h19 (mercredi 25 février à 16h - dimanche 1er mars à 11h et à 15h)
Petit miracle : ce film d'animation venu du Brésil est un pur moment de
grâce, de temps suspendu. Un bonheur total. Le cinéaste choisit de dessiner
« comme un enfant », en mélangeant toutes les techniques
possibles : pastels à l'huile, crayons de couleurs, feutres
hydrographiques et même stylos à bille, ainsi que tous les types de peintures
et de collages. Chaque dessin est un étonnement. Un
émerveillement. (Télérama) |
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Tuer un homme Film chilien d’Alejandro Fernández Almendras - 1h24 – avec Daniel Candia,
Alejandra Yáñez, Daniel Antivilo (jeudi 26 février et dimanche 1er mars à 20h30) Le titre désamorce la surprise du meurtre [mais] « Pas si facile de
tuer un homme » (Hitchcock, Le Rideau déchiré)... remarquable
sensation de réel... mélange d'expressionnisme et d'hyperréalisme...
réalisation précise, tendue, d'une impressionnante et dérangeante
efficacité. (Positif) On est loin du sensationnalisme de certains films de vengeance à
l'américaine. (Télérama) Ce film est la tragédie d'un homme qui se voit devenir un autre malgré lui.
Tuer un homme : si facile à dire et si difficile à faire. Une talentueuse
démonstration par Alejandro Fernandez Almendras dans son dernier film, Grand
Prix du jury au Sundance Film Festival 2014. L'oeuvre d'Almendras dépasse les
cadres du thriller pour s'affirmer comme un voyage tortueux au cœur de la
conscience humaine. (àVoiràLire)
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Les nouveaux Sauvages Film argentin, espagnol de Damián Szifron - 2h2 – avec Ricardo Darín, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia (vendredi
27 février et lundi 2 mars à 20h30)
Méchant, décapant, hilarant. Un scénario original, cathartique et
jouissif. (Le JDD) On en sort secoué et content, très content, de ces règlements de
compte dont d'ordinaire on se prive pour pouvoir continuer dans la vie dite
normale. Les six sketchs sauvages que nous propose le cinéaste argentin sont de
ces œuvres toniques par leur violence même, parce qu'il a le propos et
l'esthétique de la truculence et donc l'éclat, le fort éclat du rire. (Positif) La colère va jusqu'à la barbarie, voire la destruction. Et c'est aussi drôle
que terrifiant. (Elle) |
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Felicidad Film argentin, brésilien de Daniel Burman - 1h32 –
avec Guillermo Francella, Fabián Arenillas, Inés Estévez (samedi
28 février à 17h30 et mardi 3 mars à 20h30) Le Mystère du bonheur (titre original), Daniel Burman s'en
approche, mais comme de quelque chose de délicat, qui peut faire souffrir. Et
qu'il vaut mieux ne pas trop sonder. Un ton léger et plaisant pour évoquer la
comédie de l'amour. (Télérama) Une plaisante fable satirique sur l'usure de l'amitié et de l'amour. La
première heure du film procure un plaisir purement rythmique, le dialogue
crépitant est soutenu par une bande-son qui mêle une partition allègre à des
chansons rétro. Quand le film épuise ses ressorts comiques, le versant
sentimental de l'histoire prend le dessus de façon plus convenue, mais le
charme des interprètes continue d'opérer. (Positif) |
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Gente de bién Avant-première (sortie nationale le 18 mars) (samedi 28 févier à 21h) L'enfer est pavé de bonnes intentions : c'est ce que va apprendre
à ses dépens une mère de famille bourgeoise en voulant prendre sous son aile un
enfant pauvre qu'elle accueille avec son père menuisier et son petit chien
pendant les vacances d'été. Sur cette trame ténue voire simpliste, le Colombien
Franco Lolli fait le portrait en demi-teintes d'un jeune garçon en manque de
repères, et de deux adultes qui échouent à le comprendre. La satire du déterminisme
social s'efface alors derrière une chronique délicate qui déjoue les pièges du
pathos. La mise en scène épouse cette simplicité, captant un regard, guettant
un geste, enregistrant une réaction : l'émotion nait du non-dit,
l'environnement est filmé avec une précision documentaire, et les trois acteurs
sont dirigés avec une discrète expertise. (Positif) |