Avant-première
A 19 h 30, choeur de femmes Cantiamo : chants italiens |
L'Intrusa (vendredi 24 novembre à 20
h)
Film italien de Leonardo Di Costanzo - 1h35 – Avec Raffaella Giordano,
Valentina Vannino, Martina Abbate et Anna Patierno Avant-Première Giovanna, travailleuse sociale, combattive de 60 ans, fait face à une
criminalité omniprésente. Elle gère un centre qui s’occupe d’enfants
défavorisés et offre ainsi une alternative à la domination mafieuse de la
ville. Un jour, l’épouse d’un criminel impitoyable de la Camorra, la jeune
Maria, en fuite avec ses deux enfants, se réfugie dans ce centre. Lorsqu’elle
lui demande sa protection, Giovanna se retrouve confrontée, telle une Antigone
moderne, à un dilemme moral qui menace de détruire son travail et sa vie. Di Costanzo s’immerge dans une communauté et questionne le regard de ceux
qui, même avec les meilleures intentions, finissent toujours par avoir
l’impression d’être un intrus. Né sur l’ile d’Ischia, au nord du golfe de Naples, Leonardo di Costanzo vit
désormais à Paris, où il enseigne aux Ateliers Varan. Il a déjà réalisé
plusieurs longs métrages documentaires : Un
cas d’école (2003), Les sept marins
de l’Odessa (2006) et Cadenza
d’inganno (2011). L’Intervallo
est son premier long métrage de fiction, suivi de sa participation aux Ponts de Sarajevo puis de l’Intrusa. C'est à un cas d'école sur les limites de l'utopie, à un vrai dilemme moral
incarné que nous confronte ce film sensible et intelligent. (Le Monde) La douceur et la fermeté de la mise en scène s'accordent aux qualités spécifiques du personnage de Giovanna qui évalue à chaque fois la part de risque qu'elle prend et la solitude de ses choix. Si le casting a été recruté sur place, Giovanna est interprétée par Raffaella Giordano, danseuse et chorégraphe longiligne ayant travaillé avec Pina Bausch et Carolyn Carlson. (Libération) |
Coeurs purs (samedi 25 novembre
à 20 h 30) Film de Roberto De Paolis - 1h54 - Avec Barbara Bobulova, Edoardo Pesce,
Selene Caramazza, Simone Liberati et Stefano Fresi Avant-Première Agnese, 17 ans, vit seule avec une mère pieuse, qui lui demande de faire vœu
de chasteté jusqu’au mariage. Stefano, 25 ans, issu d’un milieu marginalisé par
la crise, est vigile dans un parking situé face à un campement de Roms. Quand
ces deux-là se rencontrent, c’est une parenthèse qui s’ouvre, dans laquelle ils
oublient les tensions de leur vie quotidienne. Mais les idéaux d’Agnese et la
violence du monde de Stefano permettront-ils à cette passion naissante
d’exister ? Un des films italiens qui a le plus impressionné la Croisette cette année,
un film sur la liberté des émotions et des corps au-delà des contraintes
imposées par la société. Roberto De Paolis a étudié à la London International Film School. Il a
travaillé comme photographe et a exposé ses œuvres dans toute l‘Europe. Il a
réalisé deux courts métrages, tous deux présentés à la Mostra de Venise, Bassa Marea en 2010 et Alice en 2011. Il travaille comme
vidéaste pour Nowness.com. Cœurs purs
est son premier long métrage. Sur le papier, le scénario de Cuori puri ressemble à un catalogue du « film de banlieue ». Mais ce qui fait basculer le projet dans une autre dimension, c'est l'énergie de son traitement (dès la première séquence, une poursuite haletante dont l'épilogue bouclera la boucle), qui provoque une sensation quasi physique de véracité, d'autant plus que le réalisateur Roberto de Paolis parvient à ne jamais porter sur les situations un jugement paternaliste ou moralisateur. (Positif) |
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Inédit En présence du réalisateur samedi |
Easy (samedi
25 novembre à 17 h et lundi 27 novembre à 20
h 30) Film d’Andrea Magnani - 1h31 - Avec Nicola Nocella, Ostap Stupka, Orest
Garda, Libero De Rienzo et Barbara Bouchet - Année 2017 – Inédit en France Isidoro, alias Easy, est solitaire, en surpoids et déprimé. Sa carrière de
jeune pilote de karting a été interrompue quand il a commencé à prendre
tellement de poids qu’il ne pouvait plus entrer dans l’habitacle de la voiture.
Et à présent, il est retourné vivre chez sa mère, il dort dans la même petite
chambre où il dormait quand il était petit, et passe sa journée devant la télé
en mangeant des produits light. Un jour, son plus jeune frère, un homme
charmant et brillant, lui offre un petit boulot tout simple : transporter un
cercueil contenant le corps d’un maçon ukrainien, depuis l’Italie jusqu’à un
petit village des Carpates, en Ukraine. Mais trois jours de voyage dans une
terre inconnue peuvent se révéler plus difficiles que prévu. Un premier long-métrage irrésistible sous forme de comédie qui fait écho aux
œuvres de Mazzacurati et Kaurismäki. Avec une maitrise en études internationales, Andrea Magnani commence à travailler dans le cinéma en 2000. Il a été sélectionné pour la première édition du Berlinale Talent Campus, et son premier court-métrage, Basta guardarmi a été sélectionné par le Festival des Films du Monde de Montréal en 2006. Parallèlement, il a également écrit le scénario de plusieurs séries et films télévisés. Easy, son premier long-métrage, a remporté le prix du Meilleur scénario au MFI - Script 2 Film Workshop |
Inédit |
Il padre d'Italia (jeudi 23 novembre à 20 h 30 et dimanche 26 novembre à 17 h 30) Film de Fabio Mollo - 1h33 – Avec Luca Marinelli et Isabella Ragonese -
Inédit Paolo est un trentenaire qui mène une vie solitaire, presque au point de
vouloir se cacher du monde. Son passé est marqué par des évènements douloureux
qu’il n’arrive pas à oublier. Une nuit, par hasard, il rencontre Mia. Enceinte
de 6 mois, elle est exubérante, attire les problèmes et met sa vie sans
dessus-dessous. Poussé par l’envie de la raccompagner chez elle, Paolo commence
un voyage à ses côtés qui les conduira à traverser l’Italie et à découvrir leur
irrépressible désir de vivre. Fabio Mollo aborde le thème de l’homoparentalité en défiant les préjugés au
nom d’une conception de l’amour plus large et plus libre, avec un duo d’acteurs
parmi les plus marquants de la nouvelle génération Réalisateur et metteur en scène, Fabio Mollo obtient son diplôme en Arts
visuels avec les honneurs à l’université East London en 2002. En 2007, il
obtient aussi le diplôme de réalisateur au Centro Sperimentale di
Cinematografia. Sa carrière débute en tant qu’assistant à la réalisation pour
plusieurs films. En 2011, il fait partie des 10 jeunes réalisateurs internationaux
sélectionnés au Festival de Cannes pour l’Atelier de la Cinéfondation. Il a
réalisé différents courts-métrages, parmi lesquels Al buio (présenté à la 62ème édition de la Mostra de Venise), et Giganti (prix du meilleur Court-métrage
au festival du film de Torino et en compétition lors de la 58ème édition du
festival de Berlin) |
A Ciambra (mercredi
22 novembre à 20
h 30 et mardi 28 novembre à 20 h) Film italien, américain, français, suédois, allemand, brésilien de Jonas
Carpignano - 1h 58 - avec Pio Amato, Koudous Seihon, Damiano Amato Pio a 14 ans et veut grandir vite. Comme son grand frère Cosimo, il boit,
fume et apprend l’art des petites arnaques de la rue. Et le jour où Cosimo
n’est plus en mesure de veiller sur la famille, Pio va devoir prendre sa place.
Mais ce rôle trop lourd pour lui va vite le dépasser et le mettre face à un
choix déchirant. Caméra à l’épaule, suivant cette boule de vie et de nerfs qu’est le jeune
Pio Amato, le film de Jonas Carpignano, dans une ligne sociale qui fait penser
aux frères Dardenne, fonctionne à l’énergie : on s’y laisse prendre. (La
Dauphiné Libéré) Jonas Carpignano est né en 1984, il partage sa vie entre l’Italie et les
États-Unis. Ses courts métrages A Chjana
et A Ciambra ont remporté de nombreux
prix dans des festivals tels que Venise et Cannes, le deuxième a reçu le Prix
Découverte Sony CineAlta à la Semaine de la Critique en 2014. Son premier long
métrage, Mediterranea, tourné en
Calabre où le réalisateur habite, a été présenté en compétition à la Semaine de
la Critique. Les quatre cents coups de Pio, un petit Gitan de 14 ans vivant au sein d'une
communauté fermée du sud de l'Italie. Incandescent. (L'Humanité) Dans une ligne sociale qui fait penser aux frères Dardenne, le film de Jonas
Carpignano fonctionne à l'énergie : on s'y laisse prendre. (Le Dauphiné
Libéré) Pio Amato est formidable en Rom qu'il est vraiment, donnant à cette fiction « documentée »
fièvre et mélancolie. (Sud-Ouest) Scorsese coproduit le film et on comprend pourquoi : c'est un drame
solaire comme il les aime. (Paris Match) Ce film est présenté dans le cadre du Festival des Solidarités. |